LE CHALUMEAU OXYACETYLENIQUE
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DISPOSITIF DE SECURITE

1. PRINCIPE



Schéma de principe d'un intercepteur sec

2. GENERALITES

Les dispositifs anti-retour et pare-flamme schéma 901, pour chalumeau soudeur oxyacétylénique, sont des dispositifs placés à un endroit approprié de chacune des tuyauteries souples d'alimentation du chalumeau soudeur (ou incorporés par construction dans le chalumeau soudeur), dont la fonction est de s'opposer à tout reflux lent ou explosif d'un des gaz ou de leur mélange dans le conduit réservé à l'autre gaz, sans provoquer pour autant une perte de charge excessive dans le sens normal de circulation de ces gaz.

Lorsque cette fonction de sécurité est satisfaite par l'intercepteur, celui-ci protège non seulement l'installation de production ou de distribution des gaz comburant (oxygène) et combustible (acétylène), mais également le chalumiste et ses aides proches contre tout risque d'incendie ou d'explosion.

La plupart des modèles d'intercepteur du commerce sont constitués d'une enveloppe étanche contenant une paroie poreuse "élément fritté" (dont la fonction principale est d'étouffer et de dissiper l'énergie d'un front de flamme éventuel) qui renferme un clapet à ressort taré ouvert par la pression normale d'alimentation des gaz, et fermé par toute contre-pression lors de reflux lents ou explosifs.

2.1. Il existe bon nombre d'intercepteurs secs, les plus courants sont :

      • fixés aux entrées du chalumeau soudeur (si possibilités de fixation ?).
      • fixés en sortie des détendeurs comburant et combustible.
      • fixés sur les canalisations souples (tuyaux) entre le chalumeau soudeur et le détendeur de chacun des gaz.
      • incorporés au chalumeau soudeur par construction.

2.2. Certains de ces dispositifs peuvent soulever un certain nombre de questions :

      • des paramètres tels que :
      • perte de charge, étanchéité aux retours lents, sont un % de la pression nominale d'utilisation du dispositif, qu'elle est-elle ?
      • est-il logique de se baser sur la valeur de pression d'un gaz " A " si le gaz en retour n'est pas le dit gaz " A " (par exemple de l'oxygène à 1,2 bars), mais un autre gaz " B " (par exemple de l'acétylène à 0,2 bar) issu d'une autre source à une pression totalement différente ?
      • est-il logique de définir une perte de charge d'un dispositif sans se soucier du pouvoir d'aspiration de l'appareil qu'il va alimenter ?