1.
RECHERCHE DES CONDITIONS LIMITES
Etude
concernant l'influence de la longueur de la canalisation (volume explosif
mis en oeuvre), de la composition et de la pression du mélange
gazeux (acétylène + oxygène) sur
la violence de l'explosion, voir schéma
1301 (spectre temporel de l'onde de pression).
Pour
le mélange oxyacétylénique, la violence des explosions
a été simulée et étudiée en faisant
varier les paramètres suivants :
L'intensité
de l'onde de choc (ou violence de la déflagration) diminue
lorsque la longueur de la canalisation (longueur comprise entre le
chalumeau soudeur et le dispositif de sécurité) de 5
m, est augmentée jusqu'à 6 m, et que le mélange
soit normal (rapport de combustion "r" = 1/1) ou
stoechiométrique (correspondant à une réaction
chimique complète sans excès d'oxygène , rapportde
combustion "r" = 1/2,5) ; dans le cas du mélange
normal, la diminution, qui peut atteindre 70% est plus importante
si la pression initiale est égale à la pression atmosphérique
; dans le cas d'un mélange stoechiométrique, la diminution
peut atteindre 90%.
En
outre l'onde de choc de l'explosion d'un mélange normal est
plus intense que celle d'un mélange stoechiométrique,
cette différence est importante (rapport > à 3)
pour une pression initiale absolue inférieure ou égale
à 1,3 bars et devient négligeable ou nulle pour une
pression initiale égale à 2,5 bars. Les vitesses de
propagation de l'onde de choc dépendent surtout de la composition
du mélange, mais elles sont pratiquement indépendantes
de la pression initiale d'alimentation.
Le schéma
1302, (synoptique d'essai "recherche des conditions
limites") représente un type de montage d'essai
utilisé pour la recherche des conditions limites que doivent
supporter les intercepteurs en service, toutefois pour mesurer les
contraintes, ceux-ci ont été remplacés par
un dispositif piézo-électrique raccordé à
un amplificateur et un oscilloscope à mémoire.
Il faut retenir, que lorsque
une explosion se produit, elle atteint toujours un régime détonnant
caractérisé par :
-
une onde de choc (de quelques centaines de bars).
-
un pic de pression (de quelques dizaines de bars).
- ...
et une vitesse de propagation
de la flamme supérieure à 1500 m/s (cas
de l'acétylène)...
Il est reconnu que la violence des explosions
est d'autant plus faible que :
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